En 1864, une énorme météorite tomba sur la terre près d’Orgueil, dans le sud de la France. Les chimistes du monde entier analysèrent la matière dont était composée cette pierre.Ils annoncèrent qu’elle comportait une substance organique. Louis Pasteur s’intéressa aussi à la question. Connaissant bien la possibilité d’une contamination par micro-organismes provenant de l’environnement de la terre, il fit fabriquer un foret spécial avec lequel il préleva des échantillons à l’intérieur de la météorite. Les résultats furent négatifs. Bien plus tard, des micro-biologistes américains découvrirent une structure identique à celle du pollen de graine de calcaire oolithique ordinaire dans la météorite d’orgueil. Celle-ci est toujours conservée dans un musée depuis plus d’un siècle.

Les planètes et les formes de vie

Des scientifiques ont étudié les formes de vie qui pourraient s’être développées sur d’autres planètes du système solaire.

  • Mercure, par exemple est la planète la plus proche du Soleil. La température à la surface du côté éclairé par le Soleil est environ de 400°C, ce qui ne permet pas la vie d’un organisme plus gros qu’une bactérie. Manquant d’eau et d’oxygène, et n’ayant qu’une mince atmosphère de bioxyde de carbone, Mercure ne pourrait abriter aucune des formes de vie que nous connaissons.
  • Vénus, elle aussi, a une température de surface trop élevée pour permettre la vie et elle a une pression atmosphérique 20 fois plus forte que celle de la Terre. Vénus est entourée de nuages de plus de trente kilomètres d’épaisseur composés d’acide sulfurique à 75 pour 100.
  • Mars pourrait être plus hospitalière, mais en raison de la faible pesanteur qui y règne, toute créature évoluée devrait être grande et fuselée. Pour survivre dans un climat présentant des températures qui vont de l’extrême chaleur au froid extrême, ces créatures pourraient s’être dotées de peau épaisse, capable de changer fréquemment de couleur afin de réfléchir ou d’absorber les rayons du Soleil suivant le besoin. Sur Jupiter, la température de surface et la pression serait trop élevées pour permettre la vie, mais Carl Sagan a avancé une hypothèse selon laquelle des organismes ressemblant à des sacs de gaz lestés pourraient peut être flotter et se nourrir aux différents niveaux de l’atmosphère de la planète. Sagan a également fait remarquer que les gaz qui forment l’atmosphère de Jupiter sont précisément les composants de l’atmosphère primitive dans laquelle la vie prend naissance sur la Terre.

L’existence extra-terrestre

Une possibilité de l’existence d’une vie biologique extra-terrestre a été avancée par un mathématicien Freeman Dyson. Pour lui, les planètes peuvent constituer un endroit favorable au commencement de la vie, mais elles ne sont pas un endroit approprié pour abriter une grande société technologique. Des sociétés beaucoup plus développées sur le plan technologique que la nôtre pourraient avoir mis au point des méthodes permettant de faire ce que Dyson appelle l’astro-ingénierie. Elles pourraient avoir colonisé des comètes. Il existe dans l’espace un nombre incalculable de millions de comètes disposant d’une vaste réserve d’eau, de carbone et d’azote qui sont les composants de base des cellules vivantes. Il ne serait sans doute pas impossible à une technologie avancée de mettre au point sur des comètes les moyens permettant de faire face aux deux besoins indispensables à l’installation des hommes et des femmes: la chaleur et l’air.

La planète Uranus est semblable à Saturne. Son atmosphère contient du méthane et de l’ammoniac. Elle est entourée de 5 satellites.