Pour en revenir à la valeur des messages de medium !

Que se passe-t-il vraiment dans les séances médiumniques ? Qui franchit cette porte grand ouverte sur l’inconnu ? Il n’est pas possible – comme je l’ai déjà mentionné – de donner une réponse certaine et démontrable : nous ne pouvons évaluer soigneusement les conséquences que sur une longue période de temps. Si ces « forces », volontaires ou induites, qui agissent dans le milieu, s’avèrent orientées vers l’éveil d’une certaine « spiritualité », quelque chose de positif a sans doute été réalisé. Je me réfère en particulier à la « croissance intérieure » de chacun, qui est également stimulée de cette manière. Et si les messages reçus, et toutes les manifestations prises ensemble, nous montrent incontestablement le chemin de l’esprit, de la réalisation et de l’identification avec le divin, alors il est de notre devoir d’accorder la plus grande attention au spiritualisme. De ces considérations, pour atteindre la « Voie mystique », le pas est court.

Comme je l’ai déjà dit, la littérature médiumnique est surtout imprégnée d’hindouisme, de philosophies orientales et de religions.

Les religions occidentales, purement dualistes, se tournent en principe vers une divinité extérieure pour adorer. Dans l’hindouisme, en revanche, ils tentent d’éveiller le divin caché dans l’intériorité humaine. Le yoga, par exemple, qui n’est pour certains qu’une simple gymnastique ou un peu plus, a des origines très anciennes (vraisemblablement « précaires ») et est le moyen de permettre l’identification de l’âme humaine avec le divin. Pour être précis, le yoga comporte plusieurs étapes, dont l’union avec le dieu personnel. Mais la « dernière étape » est la coïncidence entre la pensée et l’objet de la pensée, le samadhi, l’identité avec l’Absolu, le Divin impersonnel. Les pratiques ascétiques visent à la libération du moi : elles sont le moyen de permettre l’union mystique de l’âme humaine avec l’âme divine.

Il existe une corrélation étroite – et il ne pourrait en être autrement – également entre la médiumnité et le bouddhisme. Ce dernier n’est jamais aussi mal compris qu’aujourd’hui, puisque chacun essaie de l' »adapter » à ses propres besoins, au paradoxe d’une sorte de « spiritualisme athée », compromis accepté par certains matérialistes convaincus mais peut-être insatisfaits. Le bouddhisme enseigne l’émancipation de l’enchaînement des existences répétées (samsara), subordonnées à des actions menées même dans des vies antérieures, et réglementées par la loi du karma. Selon cette doctrine, l’homme doit se libérer des liens d’une chaîne faite de douleur et d’ignorance et produite par le désir. Ce sont des éléments qui enveloppent inexorablement l’être dans les tourments de l’existence conditionnée. Pour le bouddhisme, il est avant tout indispensable de ne rien identifier à notre « moi » fictif et changeant, dont l’existence est niée. C’est précisément ces attributions erronées d’identité qui causeraient l’aliénation et la souffrance. L’analogie avec l’enseignement de nombreuses sources médiatiques est grande.

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