La vie réelle dans les temps anciens n’est pas vraiment de tout repos. Les dangers étaient certes naturels et visibles, mais il faut croire que la préhistoire était plus mouvementée que ce que l’on vit dans ce troisième millénaire de notre ère. À cette époque, les dons de voyance étaient un atout considérable pour la plupart des civilisations qui ont réussi à survivre jusqu’à nos jours, même si on tend souvent à l’oublier.

Nécessité de la connaissance

La voyance permet de pallier certains manques des connaissances techniques pour permettre de faciliter la vie. La nature humaine profondément angoissée, sentimentale et aventureuse aurait depuis longtemps eu raison de notre espèce, si des voyants lucides n’étaient pas là pour corriger le tir. Prévention, précaution, anticipation. Ce n’est qu’avec certains comportements que l’on peut assurer la survie de l’espèce. Avoir les aptitudes physiques pour affronter ses prédateurs naturels (parfois de sa propre race) c’est bien, mais quand on a la faculté de prévoir les choses, c’est encore mieux.

Le support de l’information

Chacun a sa manière de prévoir le mauvais temps. Les scientifiques se fient à l’imagerie satellite, les personnes âgées peuvent le savoir avec leurs articulations. Il en est de même pour certains phénomènes naturels ou inhabituels qui sont vus et prévus par les voyants. Les cartes, la boule de cristal ou encore la numérologie, l’oniromancie ou encore l’ornithomancie, toutes ses disciplines se rejoignent, même si le support du message peut différer. Que ce soit un disque 45 tours ou une cassette ou encore un CD, c’est toujours la même chanson que l’on entend.

Maîtriser l’information

Pourtant, même si on entend la musique et que l’on ne peut pas déchiffrer le message cela ne servirait à rien. Tout cela pour dire qu’il ne suffit pas d’entendre, de lire ou de sentir. Il est indispensable de savoir donner un sens à la sensation. Initiation, compréhension, savoir-faire… tout cela est aussi nécessaire pour maîtrise la voyance comme il faut, de la même manière qu’il faut des années d’études pour maîtriser les prémices de l’astronomie ou de l’aéronautique.