• Y a-t-il aujourd’hui en 2018 parmi nous des voyants et des visionnaires ? Cette question tout le monde se la pose à tort. Il y a eu tellement de preuves !
  • Quels messages vont-ils nous donner sur les événements à venir ? Cette question se pose une fois que l’acceptation de l’existence des medium est admise !

La voyante américaine Jeane Dixon bat le record des prophéties qui se sont réalisées, la plus extraordinaire étant la prédiction de l’assassinat du président Kennedy onze ans à l’avance, dans l’église même où se dérouleront ses funérailles. Comment voit-elle dans l’avenir et, lorsqu’elle voit l’image d’événements futurs, est-il possible de détourner ou modifier ceux-ci ? Certaines de ses prédictions ne sont pas encore accomplies. L’humanité doit-elle s’attendre à les voir se réaliser ?
En entrant dans la cathédrale Saint-Matthieu à Washington par un matin humide de l’automne 1952, Jeane Dixon ne sentit pas la présence du Mal. Profondément religieuse, elle rayonnait en fait dans l’attente, sentiment qui la pénétrait depuis plusieurs jours. « C’était un sentiment d’expectative, a-t-elle expliqué, comme si quelque chose d’important était sur le point d’arriver, qui me concerne-rait. » Elle s’avança pour commencer ses dévotions et s’arrêta devant la statue de la Vierge. Puis quelque chose survint, qui devait la hanter pendant la décennie suivante et au-delà. « … Soudain, la Maison-Blanche m’apparut, éblouissante. Sortant d’un brouillard les chiffres 1, 9, 6, 0 se formèrent sur le toit. Un affreux nuage noir apparut, recouvrit les chiffres et enveloppa lentement la Maison-Blanche… Puis je regardai plus bas et vis un grand jeune homme aux yeux bleus, couronné d’une tignasse d’épais cheveux châtains, se tenant tranquillement devant la porte principale. « Je le fixais encore lorsqu’une voix venue de nulle part me dit doucement que ce jeune homme, un démocrate, deviendrait président en 1960, et serait assassiné pendant son mandat. La vision s’évanouit dans le mur. aussi doucement qu’elle était venue, mais je pus l’écarter jusqu’au jour où elle se réalisa à Dallas. » Ce fut 11 ans plus tard quand le président John Kennedy fut assassiné.

En 1952, Jeane Dixon avait 34 ans. A huit ans en Californie, sa mère l’avait emmenée chez une bohémienne qui disait la bonne aventure. Elle vivait dans une roulotte qu’elle partageait avec une couvée de poussins. Les habitants de Santa Rosa avaient l’habitude de venir la trouver. Quand elle prit dans sa main celle de Jeane et la retourna, elle laissa tomber son masque habituel d’impassibilité. « Cette petite fille sera célèbre dans le monde entier », dit-elle en sursautant. « Elle sera capable de prédire des changements universels parce qu’elle jouit du don de prophétie. Jamais je n’ai vu de pareilles lignes de la main ! ». Plusieurs des signes sur la main de la petite fille mirent en émoi la bohémienne, qui expliqua leur sens à la mère de Jeane. « Ils signifient que cette enfant grandira étonnamment en sagesse », dit-elle gravement. « Les lignes de la main gauche traduisent les rêves et les virtualités de l’individu. Celles de la main droite indiquent ce qu’elle fera avec ce que Dieu lui a donné. Elle fait déjà des progrès rapides. » Par la suite, un mystique hindou déclara que des signes comme ceux de Jeane n’apparaissaient pas plus d’une fois tous les mille ans. En grandissant, Jeane découvrit que sa perception extra-sensorielle dépassait de beaucoup celle de la plupart des gens.

Des tests montrèrent que son aptitude se situait entre 90 et 97 %, tandis que les autres peuvent s’estimer heureux d’avoir entre 3 et 7 %. Un jésuite de l’université Loyola à Los Angeles lui enseigna l’astronomie et bien qu’elle préférât donner des consultations personnelles au moyen d’une boule de cristal, elle jugeait possible de venir en aide aux gens en lisant dans les étoiles. Sa rubrique « L’horoscope de Jeane Dixon » eut un grand succès et parut bientôt dans plus de 300 journaux aux États-Unis où l’on estime que près de six millions de lecteurs tiennent compte des astres chaque jour. Elle attira. l’attention des milieux mondains et politiques les plus en vue par son évidente sincérité et son désir de faire le bien. Mrs. Dixon a raconté que le président Roosevelt la convoqua à la Maison-Blanche au plus fort de la Seconde Guerre mondiale à la fin de 1944. Il voulait savoir combien de temps il lui restait pour mener à bien « sa mission pour l’humanité ». Elle regarda grave-ment le président qui avait pris de l’âge et lui demanda s’il souhaitait réellement connaître la vérité. Il l’assura que oui et la réponse de Jeane fut brutale : « Vous n’avez pas plus de six mois », lui dit-elle. Il mourut subitement le 12 avril 1945. Dès lors, Jeane Dixon avait pris place parmi les premières voyantes du milieu du xxe siècle et elle continua à démontrer que pour elle tout au moins  le présent et l’avenir ne faisaient qu’un. Elle prédit exactement la division de l’Inde. Elle l’avait vue dans sa boule de cristal en 1945. Elle dit alors à un attaché militaire indien, lors d’une réception â Washington, que son pays serait divisé le 2 juin 1947. Au cours d’une autre réception à Washington au début de 1945, elle dit à Winston Churchill qu’il per-drait les prochaines élections. Il répondit avec humeur que « le peuple anglais ne le laisserait jamais tomber ». Il n’en fut pas moins battu et remplacé comme Premier ministre en juillet suivant. Elle prédit les morts de Dag Hammarskjôld, secrétaire général de l’ONU, du mahatma Gandhi, le suicide de Marilyn Monroe, le lancement de la capsule spatiale soviétique Spoutnik I et le sinistre qui détruisit une fusée Apollo à cap Kennedy en 1967 et coûta la vie à trois jeunes astronautes américains.