Archives 14 mai 2018

Signe Astrologique Gémeaux

Le signe des Gémeaux


La santé et le physique

Signes d’Air, Les Gémeaux font partie de la catégorie des nerveux. Leur physique est longiligne. Le visage est ovale et ses doigts sont minces et longs.Le menton est fin et étroit. Les yeux, généralement grands, ont le regard vif, souvent moqueur. Ils expriment une attention en éveil avec une pointe d’ironie sous-jacente. Astrologiquement, en raison de ses caractères, les organes les plus importants chez le Gémeau sont ceux de la locomotion et ceux de la relation: des bras et des jambes allongés. Éminemment mobile et rapide, le Gémeau s’extériorise volontiers par des gestes vifs et précis. Sous un autre aspect, il refuse cette nervosité et tente de la dissimuler. Il arrive qu’il contienne volontairement ses réactions, soit par principe personnel, soit par éducation. Le Gémeau possède une grande vitalité et a une très grande résistance aux épreuves physiques ou psychiques. L’influence prédominante de la planète Mercure créé un type émotif et sensible. En apparence la constitution des Gémeaux est plus fragile que robuste. Seule son intense vitalité, qui autant physique que psychologique, peut compenser ce manque de forces. Le Gémeau est sans cesse en mouvement. Dès qu’il consent à s’arrêter et à se relaxer, il récupère toute son énergie. Le Gémeau n’est pas un épicurien, il n’est pas fan de nourriture et adoptera volontiers une diététique légère. Chez le natif du Gémeau, le plexus solaire revêt une grande importance. C’est son talon d’Achille. Le Gémeau peut être sujet aux crises d’asthme ou à des poussées d’eczéma. Par ailleurs, étant un signe d’Air, les organes respiratoires sont chez ces natifs très sensibles. Un Gémeau craint les bronchites et les sinusites. Il est pour eux indispensable de pratiquer du sport ou du yoga. Une autre source de malaises pour un Gémeau réside dans l’effet psychosomatique des conflits internes. En effet, le Gémeau intériorise ses émotions, souvent par pudeur. En cas d’importante crise psychique, ce signe s’expose à des désordres nerveux et à des troubles de la psycho sensibilité. Il commencera alors par une forte et silencieuse tension nerveuse et poursuivra par une rupture de son équilibre. Etant donné ces conditions, le Gémeau a tout intérêt à éviter le tabac et tous les excitants.


L’intelligence du Gémeau

Le fait d’accueillir et d’utiliser rapidement les impressions reçues entraîne une adaptabilité hors du commun. Si le Gémeau change de profession, il ne perdra pas de temps pour se mettre au courant de son nouveau travail. Grâce à son analyse perçante, il sait exactement ce qu’il doit faire. Le courage et la persévérance que le Gémeau induit dans son travail le rend plus que performant. Les Gémeaux détestent choisir une carrière, ils adorent aller dans plusieurs directions et exercer plusieurs professions au cours de leur vie.  Sur son parcours professionnel, le Gémeau a souvent des responsabilités. Tous les métiers qui entraînent une communication avec les tiers, avec le public et le milieu médical lui conviennent. Ces choix de carrière n’impliquent pas de grands efforts physiques, appréciable pour le Gémeau qui est mince et nerveux.

 

La dualité des Gémeaux
Ce signe se définie comme double. Le signe des Gémeaux est une personnalité double, mais dominée par la raison. Le Gémeau sent en lui, plus que tout autre, la présence d’un autre moi, qui, peut fort bien l’observer en action et commenter cette dernière. De sorte que ce signe, en même temps qu’il agit, se regarde agir et se juge. Cela lui créé la facilité de se détacher du milieu ambiant pour se transporter ailleurs.


Les enfants Gémeaux

Si votre enfant naît sous le signe des Gémeaux, il sera doté d’un esprit curieux. Très tôt, il se livrera à des travaux de prise de contact du monde environnant qui occupent tant les bébés. Dès qu’il aura l’usage de la parole, il posera des questions avec une curiosité intense. Dès son plus jeune âge, l’enfant Gémeau se révélera humain, généreux, intelligent et d’esprit inventif. Il est toujours préférable d’occuper l’enfant Gémeau car il n’aime pas rester inactif. Il révélera très jeune mille talents qu’il sait très bien lui-même apprécier et développer. L’enfant Gémeau peut être difficile à comprendre. En effet, ces enfants ont une intuition très développée et cela  provoque l’étonnement de leurs parents. Ignorant les conseils, les petits Gémeaux aiment en faire à leur tête et appliquer leur propre méthode. Ils se lassent assez vite et laissent inachevé tout ce qu’il entreprennent. Le rôle des parents sera d’inculquer l’enfant la nécessité de finir ce qu’il a commencé. Ainsi, il aura en main le palliatif à son principal défaut.

Le 23 novembre 2018, la pleine lune est en Gémeaux à 6h40. Ce sera une invitation au voyage et à la découverte de l’inconnu. Cette Lune aidera les cœurs solitaires, elle favorisera les rencontres durables et mettra sur le chemin de belles personnes. Les natifs les plus sensibles à cette pleine Lune sont les Gémeaux et les Sagittaires.


Consultation Kaballe

La « sagesse cachée » de la cabale

Le mot « cabale » (ou « kabbale ») vient de l’hébreu qabbalah, qui signifie « la parole reçue » ou « la sagesse cachée ». Il désigne une tradition juive ésotérique qui prétend conduire à la compréhension de Dieu et des nombreux mystères de l’univers. Les origines de la cabale ne peuvent être datées avec précision, mais on pense qu’elles remontent au moins à l’époque du Christ. Tradi-tion orale durant des siècles, la cabale, sous sa forme écrite, n’est pas formée d’un seul texte complet. Il s’agit d’une collection d’écrits, généralement complémentaires, mais parfois contradictoires. Les plus importants sont le Livre de la Création, rédigé entre le ne et le vie siècle de notre ère, et le Zohar ou Livre de la Splendeur, attribué par la tradition à Siméon bar Yohai, docteur juif du Ile siècle, mais sans doute l’oeuvre d’un Espagnol du mie siècle qui vivait à Grenade, Moïse de Léon. Pour la cabale, il existe une réalité cachée qui ne peut être atteinte que par une démarche mystique et l’étude des rites. Plus concrètement, la cabale s’efforce de concilier les contradictions apparentes entre un dieu inconnaissable et un dieu qui se donne à connaître, entre un dieu bon, créateur de toute chose, et un monde où s’épanouit le mal, entre un dieu infini et éternel et un monde  sa création — si manifestement fini et condamné. La clé de voûte de la cabale est un diagramme, l’arbre de vie, composé de 10 « émanations » de Dieu et des nombreuses relations qui existent entre elles. La cabale comprend également la science des nombres, dite gématrie, qui permet toutes sortes d’interprétations occultes des Ecritures. Elément important du regain du mysticisme juif et chrétien à la Renaissance, la cabale survit aujourd’hui dans le judaïsme et, bien que déformée, dans la tradition occulte elle-même.


Consultation Magie

Consultation Magie ?

Depuis des siècles, hommes et femmes se transmettent des connaissances secrètes et croient au pouvoir des sociétés occultes. La magie a le pouvoir de connaître et de sonder les choses inaccessibles à la raison humaine. Car la magie est une grande sagesse secrète, tout comme la raison est une grande folie publique.  Paracelse (1493-1541)
La magie est la science traditionnelle des secrets de la Nature (.„). Par le moyen de cette science, l’initié est investi d’une sorte de toute-puissance relative et peut agir de façon surhumaine  c’est-à-dire d’une manière qui transcende les possibilités normales de l’homme.  Eliphas Lévi (1810-1875)

LA SOIF de comprendre et de maîtriser les forces invisibles qui animent l’univers est l’un des grands thèmes que l’on retrouve dans toute l’histoire de l’humanité. Au cours des siècles, hommes et femmes n’ont cessé de créer et de proposer de remarquables systèmes de pensée et de croyances pour expliquer et interpréter le monde à qui voulait les entendre, promettant tous d’y faire enfin régner l’ordre et de le dominer. De nos jours, trois de ces systèmes  la religion, la science et la philosophie ont gardé pignon sur rue, forts de leur respectabilité historique et de leur aptitude à s’adapter au fur et à mesure que l’homme élucide les mystères du monde naturel, affinant ses structures sociales et ses capacités intellectuelles. Seule la magie, jadis une discipline aussi rigoureuse et respectable que les trois premières, est tombée en disgrâce : tolérée comme art du spectacle dans la prestidigitation, elle est récusée comme système de pensée. Il fut pourtant une époque où la magie retenait l’attention des esprits éclairés de toute l’Europe, où les plus grands savants cultivaient attentivement et souvent en secret ses connaissances et rituels, ses traditions et doctrines. Et si nous nous refusons à croire aujourd’hui aux grands principes de la pensée magique — que l’homme n’est qu’un modèle réduit de l’ensemble du monde naturel, que toute existence est liée soit à son contraire, soit à son semblable, que la pensée intuitive peut être bien supérieure à la pensée rationnelle et qu’à toutes les époques certains hommes ont possédé des connaissances secrètes capables de mettre en branle les puissances surnaturelles, ces idées continuent pourtant de susciter un intérêt considérable dans un monde que séduit de plus en plus l’exploration parapsychologique. Bien avant les érudits magiciens de la Renaissance, on parlait déjà d’hommes investis de pouvoirs extraordinaires dans les pays de la Méditerranée orientale, d’hommes qui avaient d’ailleurs souvent maille à partir avec les religions établies. Or il se trouvait déjà dans la ville un homme du nom de Simon qui, par ses pratiques magiques, stupéfiait le peuple de Samarie. Il se disait un personnage, et tous, du plus petit au plus grand, s’attachaient à lui : « Cet homme, « disaient-ils, est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la « Grande. » Ils s’attachaient à lui, parce que depuis un assez long temps il les tenait stupéfaits par ses tours de magie. » Ainsi parle le Nouveau Testament, dans les Actes des apôtres. Selon d’autres textes des premiers chrétiens, le magicien Simon pouvait se rendre invisible, prendre la forme de personnes et d’animaux, traverser les murs de pierre, passer indemne par le feu et voler à travers les airs. La légende nous dit qu’il aurait été condamné à mort par l’empereur Néron, qu’il aurait survécu à la décapitation et qu’il serait devenu magicien à la cour impériale. L’anecdote la plus célèbre est peut-être celle de sa défaite finale : il avait provoqué saint Pierre en duel magique et allait s’envoler par une fenêtre lorsque le saint, faisant appel au pouvoir de la prière, l’envoya s’écraser au sol. On connaît peu de chose de la vie de Simon le Magicien. Certains pensent qu’il s’agit de Simon le Gnostique, chef d’une secte hérétique qui croyait que la voie du salut passe par la connaissance secrète. Comme les premiers Pères de l’Eglise détruisaient tous les textes hérétiques, on ne saura probablement jamais la vérité. Pourtant, quels que soient les liens entre Simon le Magicien et les gnostiques, ni le triomphe de saint Pierre ni la destruction des textes des gnostiques ne réussirent à faire disparaître certaines de leurs idées. Et tout comme les premiers chrétiens doivent beaucoup au judaïsme, les gnostiques ont probablement puisé à diverses croyances orientales et païennes, où la magie était monnaie courante, où les charmes et les pouvoirs mystérieux étaient des articles de foi. Par la suite, lorsque le judaïsme dut se cacher pour échapper à la persécution, il chercha un refuge spirituel dans son propre fonds de connaissances secrètes, la cabale, qui promettait à ceux qui l’étudiaient de révéler les secrets de la vie. La cabale, sûrement très inspirée par la doctrine gnostique, est considérée comme l’un des plus anciens système’ s de la pensée mystique. L’un de ses principes essentiels est que l’être humain possède un « corps spirituel » qui peut se détacher du corps mortel et s’élever à un plan supérieur. Plus au nord, en pays barbare, on trouve aussi la trace de connaissances secrètes chez les Celtes de Grande-Bretagne et d’Irlande, où les druides magiciens étaient déjà bien établis. Presque partout dans les campagnes, le sorcier du village pratiquait une forme rudimentaire de magie. En 1638 encore, un document britannique nous dit que « la Mère Nottingham était bien adroite en son temps pour les eaux… et un certain Harfield, à Pepper Alley, fait très bien pour retrouver les objets perdus. Un autre, à Coleharbour, connaît les planètes. » Parallèlement à cette magie paysanne de jeteurs de sorts, des savants se penchaient sur les anciens grimoires et les systèmes occultes. Pour eux, la magie était le moyen d’atteindre une fin extraordinaire : découvrir et maîtriser les forces surnaturelles. Certains étaient de véritables érudits qui exploraient les profondeurs inconnues de l’esprit. D’au-tres n’étaient que d’aimables charlatans. L’un d’eux fut même un saint, dont les démonstrations magiques furent qualifiées de miracles par l’Eglise. Pourtant, malgré leurs nombreuses différences, ils parlaient tous, chacun à sa manière, cette langue extraordinaire que nous appelons la magie.


Consultation Magie

Consultation Magie ?

Depuis des siècles, hommes et femmes se transmettent des connaissances secrètes et croient au pouvoir des sociétés occultes. La magie a le pouvoir de connaître et de sonder les choses inaccessibles à la raison humaine. Car la magie est une grande sagesse secrète, tout comme la raison est une grande folie publique.  Paracelse (1493-1541)
La magie est la science traditionnelle des secrets de la Nature (.„). Par le moyen de cette science, l’initié est investi d’une sorte de toute-puissance relative et peut agir de façon surhumaine  c’est-à-dire d’une manière qui transcende les possibilités normales de l’homme.  Eliphas Lévi (1810-1875)

LA SOIF de comprendre et de maîtriser les forces invisibles qui animent l’univers est l’un des grands thèmes que l’on retrouve dans toute l’histoire de l’humanité. Au cours des siècles, hommes et femmes n’ont cessé de créer et de proposer de remarquables systèmes de pensée et de croyances pour expliquer et interpréter le monde à qui voulait les entendre, promettant tous d’y faire enfin régner l’ordre et de le dominer. De nos jours, trois de ces systèmes  la religion, la science et la philosophie ont gardé pignon sur rue, forts de leur respectabilité historique et de leur aptitude à s’adapter au fur et à mesure que l’homme élucide les mystères du monde naturel, affinant ses structures sociales et ses capacités intellectuelles. Seule la magie, jadis une discipline aussi rigoureuse et respectable que les trois premières, est tombée en disgrâce : tolérée comme art du spectacle dans la prestidigitation, elle est récusée comme système de pensée. Il fut pourtant une époque où la magie retenait l’attention des esprits éclairés de toute l’Europe, où les plus grands savants cultivaient attentivement et souvent en secret ses connaissances et rituels, ses traditions et doctrines. Et si nous nous refusons à croire aujourd’hui aux grands principes de la pensée magique — que l’homme n’est qu’un modèle réduit de l’ensemble du monde naturel, que toute existence est liée soit à son contraire, soit à son semblable, que la pensée intuitive peut être bien supérieure à la pensée rationnelle et qu’à toutes les époques certains hommes ont possédé des connaissances secrètes capables de mettre en branle les puissances surnaturelles, ces idées continuent pourtant de susciter un intérêt considérable dans un monde que séduit de plus en plus l’exploration parapsychologique. Bien avant les érudits magiciens de la Renaissance, on parlait déjà d’hommes investis de pouvoirs extraordinaires dans les pays de la Méditerranée orientale, d’hommes qui avaient d’ailleurs souvent maille à partir avec les religions établies. Or il se trouvait déjà dans la ville un homme du nom de Simon qui, par ses pratiques magiques, stupéfiait le peuple de Samarie. Il se disait un personnage, et tous, du plus petit au plus grand, s’attachaient à lui : « Cet homme, « disaient-ils, est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la « Grande. » Ils s’attachaient à lui, parce que depuis un assez long temps il les tenait stupéfaits par ses tours de magie. » Ainsi parle le Nouveau Testament, dans les Actes des apôtres. Selon d’autres textes des premiers chrétiens, le magicien Simon pouvait se rendre invisible, prendre la forme de personnes et d’animaux, traverser les murs de pierre, passer indemne par le feu et voler à travers les airs. La légende nous dit qu’il aurait été condamné à mort par l’empereur Néron, qu’il aurait survécu à la décapitation et qu’il serait devenu magicien à la cour impériale. L’anecdote la plus célèbre est peut-être celle de sa défaite finale : il avait provoqué saint Pierre en duel magique et allait s’envoler par une fenêtre lorsque le saint, faisant appel au pouvoir de la prière, l’envoya s’écraser au sol. On connaît peu de chose de la vie de Simon le Magicien. Certains pensent qu’il s’agit de Simon le Gnostique, chef d’une secte hérétique qui croyait que la voie du salut passe par la connaissance secrète. Comme les premiers Pères de l’Eglise détruisaient tous les textes hérétiques, on ne saura probablement jamais la vérité. Pourtant, quels que soient les liens entre Simon le Magicien et les gnostiques, ni le triomphe de saint Pierre ni la destruction des textes des gnostiques ne réussirent à faire disparaître certaines de leurs idées. Et tout comme les premiers chrétiens doivent beaucoup au judaïsme, les gnostiques ont probablement puisé à diverses croyances orientales et païennes, où la magie était monnaie courante, où les charmes et les pouvoirs mystérieux étaient des articles de foi. Par la suite, lorsque le judaïsme dut se cacher pour échapper à la persécution, il chercha un refuge spirituel dans son propre fonds de connaissances secrètes, la cabale, qui promettait à ceux qui l’étudiaient de révéler les secrets de la vie. La cabale, sûrement très inspirée par la doctrine gnostique, est considérée comme l’un des plus anciens système’ s de la pensée mystique. L’un de ses principes essentiels est que l’être humain possède un « corps spirituel » qui peut se détacher du corps mortel et s’élever à un plan supérieur. Plus au nord, en pays barbare, on trouve aussi la trace de connaissances secrètes chez les Celtes de Grande-Bretagne et d’Irlande, où les druides magiciens étaient déjà bien établis. Presque partout dans les campagnes, le sorcier du village pratiquait une forme rudimentaire de magie. En 1638 encore, un document britannique nous dit que « la Mère Nottingham était bien adroite en son temps pour les eaux… et un certain Harfield, à Pepper Alley, fait très bien pour retrouver les objets perdus. Un autre, à Coleharbour, connaît les planètes. » Parallèlement à cette magie paysanne de jeteurs de sorts, des savants se penchaient sur les anciens grimoires et les systèmes occultes. Pour eux, la magie était le moyen d’atteindre une fin extraordinaire : découvrir et maîtriser les forces surnaturelles. Certains étaient de véritables érudits qui exploraient les profondeurs inconnues de l’esprit. D’au-tres n’étaient que d’aimables charlatans. L’un d’eux fut même un saint, dont les démonstrations magiques furent qualifiées de miracles par l’Eglise. Pourtant, malgré leurs nombreuses différences, ils parlaient tous, chacun à sa manière, cette langue extraordinaire que nous appelons la magie.


Mystères île de Pâque

Mystérieux visages de pierre
Ce besoin qu’éprouvaient les Anciens d’élever des monuments de pierre et de terre s’exprimait parfois sous la forme de sculptures monumentales. Il y a environ 3 500 ans, en Corse, pour des raisons qui n’ont toujours pas été élucidées, les menhirs, longtemps utilisés pour marquer les tombes, furent graduellement remplacés par des sculptures représentant des visages de guerriers. Les côtes corses comptent une soixantaine de ces statues géantes, conservées seulement parce qu’elles furent renversées probablement par les envahisseurs qu’elles étaient censées représenter et utilisées pour construire des remparts où elles restèrent intactes pendant des siècles.

Plus tôt encore, au Guatemala cette fois, des artistes préhistoriques ont sculpté des colosses aux formes si rondelettes qu’aujourd’hui encore la population locale les appelle amicalement les Muchachos gordos « les gros garçons >>. On a découvert récemment que les tempes et le nombril de ces obèses sont aimantés. Les sculpteurs avaient dû constater par hasard que certaines roches présentaient en certains points un magnétisme naturel et ils travaillèrent donc la pierre pour que la roche magnétique se trouve aux endroits qu’ils considéraient sans doute comme des points d’énergie vitale. Et cela, au moins 2 000 ans avant les premières traces que les Chinois nous ont laissées de leurs expériences sur le magnétisme. Pourtant, par leurs dimensions extraordinaires, leur nombre et leur aspect sombre et taciturne, les géants de pierre de l’île de Pâques, semés au milieu des pâturages et des volcans, exercent une fascination unique sur ceux qui les contemplent. Quelque 600 statues, hautes de 1 à 20 mètres, dominent cette île qui marque l’extrémité orientale de la Polynésie, à 3 500 kilomètres environ au large des côtes déchiquetées du Chili. Lorsque les premiers Européens, des Hollandais, visitè-rent l’île le dimanche de Pâques 1722, près de la moitié de ces étranges statues, que les indigènes appellent moai, étaient debout sur les pentes volcaniqùes, regardant vers le ciel ou l’océan. La plupart des autres étaient tournées vers l’inté-rieur des terres, dressées sur des plates-formes de pierre et surmontées de couronnes cylindriques de pierre rouge, en forme de chignon — ou pukao la coiffure favorite de la population locale. Pourtant, 52 ans plus tard, lorsque le navigateur anglais James Cook jeta l’ancre à l’île de Pâques, les statues tournées vers l’intérieur avaient été renversées de leurs socles. Qui sait ? Peut-être cette île volcanique avait-elle été le théâtre d’une violente guerre civile. La nature de ce conflit est l’une des nombreuses énigmes qui entourent ces statues.

Pourquoi, par exemple, environ 80 moai gisent-ils, inachevés, dans le cratère de roches volcaniques gris-jaune d’où on les extrayait, entourés d’outils éparpillés, comme s’ils avaient été abandonnés en plein travail ?

Qui donc étaient ces sculpteurs ? Quelle signification donnaient-ils à leurs oeuvres ? Et quel sens faut-il prêter aux yeux de corail blanc et de lave rouge, découverts tout récemment, qui devaient garnir les orbites des statues ? Les savants croient généralement que l’île de Pâques fut peuplée par des Polynésiens partis vers l’est dans leurs canots, vers le xeme siècle. Selon le folklore de l’île, il y eut deux vagues d’immigration. Les « Grandes oreilles » , qui se déformaient les lobes en portant de lourds disques ornementaux, arrivèrent les premiers et commencèrent à sculpter et à dresser les premières statues, pour honorer leurs morts. Les « Petites oreilles » vinrent plus tard et se laissèrent persuader d’aider à sculpter et à polir les statues. Selon une légende, les Petites oreilles se révoltèrent et firent disparaître les Grandes oreilles dans un brasier allumé au fond d’un vaste fossé. Pourtant, les restes carbonisés que l’on a trouvés dans le fossé, datés au carbone, remontent à 1680, soit près d’un siècle avant que les statues géantes ne soient renversées. Thor Heyerdahl, l’anthropologue et aventurier norvé-gien qui a organisé une expédition archéologique à l’île de Pâques pendant les années 50, a ses propres idées, controver-sées d’ailleurs, sur les bâtisseurs de statues et le sort de leurs créations. Selon sa théorie, les premiers habitants, les Gran-des oreilles, arrivèrent non pas de Polynésie, mais du Pérou, peut-être dès le début du Ive siècle de notre ère. Une preuve, selon lui, en est que les colosses de l’île de Pâques ressem-blent à des statues anciennes découvertes en Amérique du Sud. Un deuxième indice est la profusion des idéogrammes que l’on a découverts sur l’île, sans pouvoir encore les déchiffrer, tous gravés sur des tablettes de bois dur appelées Rongo-Rongo par les habitants de l’île. Les populations polynésiennes, fait observer Heyerdahl, ne connaissaient pas l’écriture, contrairement aux Péruviens. Mais l’argument le plus important qu’il présente à l’appui de cette origine péruvienne résulte de sa propre thèse — démontrée dans son célèbre voyage à bord du radeau Kon Tiki, en 1947  selon laquelle la Polynésie a été peuplée à l’origine par des Indiens venus d’Amérique du Sud, plutôt que par des populations venues d’Asie. Quelle que soit l’origine des bâtisseurs de moai, la tâche à laquelle ils s’attelèrent dut exiger le concours de toute la population de l’île. En effet, une expérience organisée par Heyerdahl a montré qu’il fallait au moins 180 hommes pour déplacer à grand-peine une seule de ces statues. Quelle put bien être la raison d’une telle entreprise ? Les psychologues modernes nous proposent peut-être une explication. L’île de Pâques était tellement déserte, disent-ils, qu’il y avait bien peu d’animaux à chasser, et si inaccessible qu’il n’y avait pas de tribu voisine à combattre. Les Grandes oreilles auraient donc peut-être commencé à dresser leurs impressionnantes statues tout simplement pour passer le temps…